Pommes et Cuir de récupération
Comment maroquinerie de luxe se réinvente
Dans le collimateur des défenseurs du bien-être animal, le cuir est de plus en plus remplacé par des alternatives à base de plantes. Les suggestions vont des huîtres contenant des champignons aux pommes.
Nombreux sont les designers qui s’intéressent de près aux alternatives au cuir. Mais la qualité et le toucher de ces matériaux est jusqu’à maintenant problématique.
La plupart des cuirs de plantes qu’on lui a pour l’instant présentés sont trop rigides et trop durs pour être utilisés, excepté dans certaines catégories de produits qui ne comprennent en aucun cas l’habillement.
Vegskin mise sur les déchets de bananes et de mangues pour produire un «cuir» végétal. Utiliser des mangues et des bananes à la place des peaux de bêtes, c’est l’idée de Vegskin, une jeune entreprise basée à Watleros (Nord) dans la région lilloise.
Les deux fondateurs, Loic Debrabander et Anael Picave, développent l’idée depuis une dizaine d’années. Ils comptent sur ces fruits pour produire des matériaux qui ont une empreinte carbone neutre.
« Nous proposons des produits 100% biosourcés à partir de déchets de consommation », explique Loïc Debrabander, précisant que ses matériaux ne contiennent aucune trace de pétrochimie. « C’est notre cahier des charges », assure le manager.